UNE AGENCE ANCRÉE DANS LE TERRITOIRE
Pringy, c’est le berceau familial de la famille Bozon.
Les arrière-grands-parents s’installent dans la commune rurale vers 1910. L’arrière-grand-père, charpentier, quitte le hameau voisin de Metz (actuel Metz-Tessy) et crée une société de charpente.
Pour abriter les ouvriers et leur préparer les repas, l’arrière grand-mère ouvre à proximité un centre d’hébergement
où tous vivent ensemble. Après la crise de 1929, elle le transforme en hôtel-restaurant qu’elle tiendra jusqu’au milieu des années 1950. Les grands-parents reprennent par la suite l’établissement baptisé l’hôtel des Charmilles, bien connu à l’époque.
Claudette Bozon et son fils Jean-Christian ont fait passer l’histoire familiale de l’hôtellerie à l’immobilier.
En hommage à l’hôtel familial
De l’hôtellerie à la location immobilière, il n’y avait qu’un pas. Il sera franchi par les générations suivantes. Claudette Bozon et son fils Jean-Christian, diplômé d’une école de commerce, ouvrent leur première agence immobilière en 1998, naturellement ici à Pringy.
En hommage à l’hôtel des Charmilles, créé par les arrière grands-parents, l’agence immobilière est baptisée Charmilles Immobilier. La société s’étoffe au fil du temps, de la formidable dynamique locale et déménage à quatre reprises, mais toujours à Pringy.
En 2016, Charmilles Immobilier investit des locaux spacieux et modernes de 200 m2 pour accueillir confortablement les clients et garantir un cadre de travail qualificatif aux huit collaborateurs. « L’emplacement est hautement symbolique, car nous nous sommes installés au sein de l’espace des Charmilles, en lieu et place de l’ancien hôtel familial.
C’est en hommage à nos grands-parents et pour offrir une continuité à notre histoire, fortement liée à celle de la commune », précise Jean-Christian Bozon.
En 2017, Caroline Bozon-Mahy, la sœur de Jean-Christian, rejoint l’équipe en tant que responsable de la gestion locative et administration des ventes. « C’est une force de travailler en famille. Mes multiples expériences m’ont permis de mieux comprendre le bâti, indispensable pour gérer la partie locative et les travaux », nous précise-t-elle.
Claudette Bozon, leur maman, occupe toujours la fonction de directrice administrative et financière. Elle crée le lien entre les générations. La mémoire vive d’une histoire familiale.



PRINGY… OU L’EXEMPLE CONCRET DE VALORISATION D’UN TERRITOIRE VIA UN DÉVELOPPEMENT CONTRÔLÉ
Avant la création du Grand Annecy, Pringy fut au début du XXe siècle, un village très animé et riche de nombreux commerces. Son développement est intimement lié à une vision immobilière de qualité.

« L’hôtel de Charmilles a alors donné son nom à cette place, aujourd’hui cœur du nouveau Pringy »
Au début des années 1900, le village traversé par une route très fréquentée comptait quelques centaines d’habitants. En plein centre avait été bâtie une école ; sa gare, sur la ligne Aix-les-Bains – Le Revard à Annemasse, a été ouverte en 1884. Le quartier, déjà très vivant, a vu vers les années 1950 fleurir les commerces : l’épicerie (qui n’était pas encore un supermarché)
UN VILLAGE RURAL ENCERCLÉ DE PAYSAGES BUCOLIQUES
Mais l’attrait du Pringy de cette période résidait aussi dans ses hôtels, cafés et restaurants qui rythmaient la vie du village. On jouait à la pétanque le jour avant de s’attabler pour une partie de belote à la nuit tombée. On prenait le temps de déguster un petit blanc de Savoie à l’ombre des tilleuls tout en contemplant les paysages bucoliques alentour, des champs à perte de vue à la forêt, en passant par les rives du Fier. Pringy était alors une commune rurale et la vie, même rude des paysans, y était paisible et joyeuse. Ses établissements avaient pour nom l’hôtel de la Gare (actuelle Caisse d’Épargne) ou juste en face, le Café Laffin. Et puis il y avait l’hôtel des Charmilles qui a donné son nom à cette place, aujourd’hui cœur du nouveau Pringy.

UN VILLAGE ET DES LIEUX CHARGÉS D’HISTOIRE
Fondé dans les années 1930 par Louise et Joseph Bozon, arrière grands-parents de Jean-Christian et Caroline Bozon, l’hôtel des Charmilles était un lieu de retrouvailles et de rencontres où régnait une franche convivialité. À cette époque, les restaurants étaient souvent nommés par le nom de leur chef ou propriétaire, c’était le temps des « mères ». Alors, on se retrouvait chez la mère Bozon. Et chez elle, les habitués finissaient par faire partie de la famille. Ils venaient déguster une cuisine bourgeoise, généreuse et réputée. À l’image de la région et de sa population, ce village empreint d’histoire a depuis toujours fait face aux difficultés et su s’adapter aux inévitables changements.
Si une nouvelle page s’est écrite, si d’autres constructions ont émergé donnant un visage plus actuel à ce quartier, son esprit de lieu de vie et ses commerces aujourd’hui plus nombreux véhiculent toujours les mêmes valeurs d’échanges et de solidarité.